Vinyles : Mes premiers pas

Explorations, Musique

Je vous présente  la Music Hall USB-1, j’ai nommé le cadeau de Noël que mon amoureux et moi nous nous avons fait. Oui, nous nous sommes acheté une table tournante! Nous deux étant des fans de musique et spécialement de vieux rock, nous étions triste de laisser pourrir les vinyles de son sous-sol où traînaient notamment des 45 tours de The Doors et des 33 tours des Beatles. Et puis, qui pourrait résister au charme des vinyles? Leur côté massif et authentique, ne vaut-il pas tellement plus qu’un CD ou qu’un mp3?

Donc, voilà, depuis décembre je fais mes premiers pas dans l’univers merveilleux des vinyle. Je suis toujours à la recherche d’autres passionnés avec qui partager ce nouveau passe-temps. Pour l’instant, c’est à vous que je partage ce premier billet sur le sujet. J’aborde ici la question des premières fois.

Mon premier vinyle acheté

L’album de 1994 Duke de Genesis a été mon premier achat. Il est l’un des plus célèbres de la formation, on y retrouve notamment Turn It On Again, Duchess et Misunderstanding. C’est à travers ce dernier que Genesis a pris un tournant plus pop et commercial, délaissant un peu leur rock progressif. Quand je me le suis procuré, je n’aurais même pas pu dire un titre du groupe sur le coup, je ne les connaissais que de nom. Je n’ai peut-être pas eu le coup de foudre en l’écoutant pour la première fois, mais c’est réellement un bon point de départ pour mon aventure dans l’achat de longs-jeux,.

Mon premier problème

C’est au moment de cette première dépense que j’ai découvert quel serait mon problème la majorité du temps. Je suis au Québec, une province francophone. J’aurais dû m’en douter en voyant que la collection qui prenait la poussière dans un garde-robe comprenait pleins de titre français, ça ne pouvait qu’être pire dans les brocantes du coin! Je ne suis pas une fervente adepte de la musique française – même si j’essaie à chaque année d’aimer ça un peu plus que l’an d’avant -, mais je tolère quand même plusieurs artistes. Dans ceux que je possède en vinyle, je respecte quand même Beau Dommage et Plume Latraverse. On ne sait jamais non plus quand on tombera sur un morceau qui touche l’âme à la Édith Piaf dans notre belle langue. Bref, je vois ce problème plus comme un défi pour mes désirs de rock, mais je ne crois pas que ça m’arrêtera.

Mon premier vinyle cruellement désiré

Oh lui! Je rêve d’Abraxas de Carlos Santana depuis que sa pièce Black Magic Woman m’a envoûtée. Je suis près de ressortir mes livres de sortilèges à force d’avoir pris en tête l’air suave de cette chanson. L’original est de Fleetwood Mac, mais cette version-ci est franchement meilleure. Pour en revenir à l’album, il a un nom si intriguant. Il relate d’une figure ésotérique, d’un genre de dieu/démon de la croyance gnostique qui réunirait le bien et le mal. Dès que quelque chose évoque Aleister Crowley, je suis immédiatement intéressée et ce terme aurait été présent dans ces ouvrages, de quoi piquer ma curiosité encore plus.Je ne m’autorise même pas à aller l’écouter sur Youtube avant de le posséder tant je veux que cet instant soit parfait. Au moins, il ne me reste plus longtemps à attendre : le paiement est réglé, il ne reste plus que le facteur me l’emmène.

Mes premiers vinyles neufs et actuels

Pour les neufs et actuels, on a été d’une pierre deux coup. On s’est procuré Dark Eyes de Half Moon Run que j’ai élu album de 2014 dans mon article bilan et aussi Hail To The King de Avenged Sevenfold qui se sont arrêtés à Montréal en mai dernier. On remarque de ses nouveautés comparées aux plus vieux que de nos jours, le matériel est beaucoup plus lourd. Hail To The King vient en 2 disques, car il n’y a que 2 ou 3 chansons par côté pour une meilleure qualité. Quant à Dark Eyes, ils y ont été moins fort sur la qualité, mais j’ai été ravie de découvrir une chanson supplémentaire nommée Unofferable. Ce dernier morceau est uniquement sur la compilation internationale et j’écoutais jusqu’à maintenant la version canadienne. Depuis mon acquisition, je l’ai beaucoup écouté. Avec des vinyles, j’ai l’impression qu’on prend plus la peine d’écouter la musique. Par exemple, je n’avais jamais remarqué avant qu’on entendait des sirènes de pompier durant Fire Escape.

Ouf! Ça a fait du bien d’enfin s’exprimer sur cette addiction qui me possède désormais. J’imagine que je vais devoir revenir libérer mes émotions éventuellement, car pour être une vraie mélomane et collectionneuse, je considère que je me dois de connaître l’histoire derrière chaque vinyle. Je crois que chaque LP cache derrière lui son anecdote et il serait triste qu’elle ne soit jamais connue!